S’il existe véritablement un problème de violence dans les établissements scolaires, il ne correspond pas au stéréotype de la délinquance des jeunes. Le lien se fait presque automatiquement entre violence des jeunes et délinquance juvénile. Notamment par la mise en place d’un lieu d’écoute et d’échange, qui offre à chacun la possibilité de s’exprimer sur ce qu’il vit en toute confiance.La violence de l’institution à l’encontre des élèves est plus difficile à déceler. Lisez ce Société Dissertation et plus de 241 000 autres dissertation. Les causes de la violence en milieu scolaire: • Causes endogènes à l’école: L’autorité peut être parmi les principales causes de la violence en milieu scolaire. L'étude de ce phénomène répond en effet à un double objectif : déterminer, dans un but de La délinquance a longtemps été interprétée comme un phénomène héréditaire, lié à des déficiences intellectuelles ou des troubles mentaux. En se référant aux médias, on a le sentiment que les agressions avec violence sont en recrudescence dans les écoles. Elle est au cœur du débat public depuis la fin des années 1990 en raison de sa croissance, dans un contexte marqué par l’augmentation de la délinquance en général et du sentiment d’insécurité. De même que les bourreaux ne sont pas toujours les élèves. C’est pourquoi en 2002 une nouvelle loi vient renforcer la répression et les peines privatives de liberté. En effet, toutes les infractions ne sont pas signalées – les parents préférant souvent régler eux-mêmes les problèmes que pose le comportement de leurs enfants. Elle se manifeste par des insultes, des moqueries, de l’exclusion, des menaces ou encore des rumeurs. On doit tenir compte en outre des modifications intervenues sur le plan législatif (selon les périodes, certains actes sont pénalisés, tandis que d’autres sont dépénalisés).

Ensemble des infractions commises, en un temps et en un lieu donnés, par des mineurs.La délinquance juvénile est un phénomène complexe, lié au développement de la société urbaine et industrielle, et à l'évolution des mœurs dans le monde moderne.

La violence la plus importante en milieu scolaire n’est pas forcément celle que l’on croit. Il la ressent comme injuste et impersonnelle, et considère les règles sociales comme autant d'obstacles à la satisfaction de ses désirs. Mais les médias véhiculent souvent des images très différentes de la réalité et oublient souvent d’insister sur les causes en s’attardant sur les conséquences. Et s’ils sont répétés régulièrement, cela peut avoir des conséquences désastreuses sur le moral d’un individu mais aussi sur la vie de l’école car ils augmentent le sentiment d’insécurité et favorisent un climat négatif.Les professeurs ne sont pas les seules victimes de ces actes de violence. Quelques grandes tendances marquent cependant l’évolution de la délinquance juvénile en France (et de manière plus générale en Europe et en Amérique du Nord). Or, les agressions physiques ne constituent qu’un très faible pourcentage des violences commises dans l’enceinte des écoles. Celle-ci est généralement produite de façon inconsciente. Car ceux-ci sont perçus par les enseignants comme un véritable manque d’intérêt pour leur cours et remet en cause leur façon de travailler. Mais ce trait est loin d’être déterminant. Pour certains jeunes, ces normes sont parfois difficiles à respecter et ils les ressentent comme une véritable violence. On constate une reprise très nette à partir des années 1960 (avec l’apparition des « blousons noirs ») puis, à partir des années 1980, une De manière générale, les évolutions récentes sont marquées par un Trois tranches d’âges sont ainsi strictement définies : les jeunes délinquants âgés de moins de treize ans ne peuvent pas être déclarés pénalement responsables et ne peuvent faire l’objet que de mesures éducatives ou d’un placement dans un établissement spécialisé ; les délinquants entre treize et seize ans peuvent être sanctionnés par des peines d’emprisonnement mais bénéficient de l’excuse de Dans ce nouveau cadre, une direction de l’éducation surveillée voit le jour ; elle devient en 1990 la Au cours des années 1990, les dispositifs de l’ordonnance de 1945 sont remis en cause face à l’aggravation de la délinquance juvénile, imputable pour certains à l’échec d’une justice qui donne la priorité à l’éducation et qui ne sanctionne pas assez. Évolution de la délinquance juvénile. Ce phénomène peut en outre être accentué par des Ces facteurs sont renforcés en milieu urbain, où les inégalités sociales sont perçues de manière plus aiguë, où de multiples sollicitations peuvent accentuer les tendances naturelles de l'adolescent à la révolte. Il arrive également que l’agressivité provienne des membres de l’équipe éducative eux-mêmes. LE BANDITISME EN MILIEU SCOLAIRE. Ce qui cause bien plus de tort, tant aux élèves qu’aux professeurs, ce sont les actes de vandalisme, les insultes, les rumeurs malveillantes, l’absentéisme, les moqueries, … Ces faits « mineurs » sont souvent source d’angoisse pour la personne qui en est victime. Il est difficile de déterminer statistiquement l'importance du phénomène de délinquance chez les jeunes. 4 Avant-propos Je tiens à remercier Jean-Didier L ECAILLON qui a dirigé cette thèse et m’a accompagnée pendant tout mon parcours universitaire. Mais cette attitude de refus n'est au fond que l'exagération d'une tendance naturelle à tous les adolescents. La discipline est nécessaire pour le bon fonctionnement de l‘institution scolaire. Elle institue notamment des sanctions pénales, appelées Les spécialistes s’accordent à dire que la sanction a une place dans l’éducation, mais elle ne peut pas être la seule mesure prise à l’encontre des mineurs. Ces Orientations mondiales en matière de lutte contre la violence de genre en milieu scolaire est le fruit d’un effort de collaboration, rendu possible grâce au soutien et aux conseils de nombreuses personnes et organisations.