Ce qui caractérise ce lac, à part sa taille imposante de 17.000 km², ce sont les centaines d’îles et d’îlots qui constellent sa surface, sur lesquelles s’abritent des villages de pêcheurs et des colonies d’animaux sauvages. La publication des Listes indicatives ne saurait être interprétée comme exprimant une prise de position de la part du Comité du patrimoine mondial, du Centre du patrimoine mondial ou du Secrétariat de l'UNESCO concernant le statut juridique d'un pays, d'un territoire, d'une ville, d'une zone ou de leurs frontières. Depuis l’antiquité, leur savoir-faire en matière de technologie de la terre cuite et de l’architecture traditionnelle n’a été signalé nulle part ailleurs, ce qui lui confère un caractère exceptionnel.Par ailleurs, les techniques de construction des habitats traditionnels, l’utilisation du « La partie tchadienne du Lac Tchad, la diversité et le nombre des oiseaux d'eau qui fréquentent le lac résultent de la conservation de ses paysages ainsi que de la préservation de sa capacité d'accueil d’oiseaux migrateurs. Il s’agit d’un lac endoréique alimenté principalement par les cours d’eau que sont le Logone, le Chari, et la Komadougou Yobé. La partie Camerounaise du Lac Tchad renvoie à l’espace occupé par l’ensemble des personnes appartenant au groupe ethnique connu sous le patronyme Kotoko. Cette dimension d’un paysage lacustre décoré avec raffinement par des éléments rapportés n’a rien à voir avec cette proposition d’inscription du "Paysage Culturel du Lac Tchad" qui souhaite mettre en avant la capacité de l’être humain à développer un mode de vie assurant sa sécurité physique, sa résilience et son harmonie avec l’environnement. Ce labyrinthe de parcelles de terre et de bras d’eau entrelacés rappelle d’autres "paysages refuges", comme ceux des Ahwar d’Irak où l’homme et de nombreuses espèces animales trouvent un abri précieux.
Cette continuité confère une impression de sérénité et de gestion réfléchie des ressources qui s’oppose à l’anarchie visuelle et sonore des grandes villes du bassin. Le lac Tchad est caractérisé d’une part, par une beauté exceptionnelle se traduisant par la présence du désert de Tall et une association de dunes de tailles variables et d’autre part, par des processus écologique et biologique dynamiques de ses nombreuses zones humides. Le Lac Tchad est une étendue d’eau douce peu profonde qui s'étend au milieu d'un massif dunaire entre quatre (4) pays à savoir : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria.
Les prélèvements de terre et de matériaux végétaux n’entrainent pas de transformations morphologiques du paysage ni de déforestation généralisée de l’aire géographique. De ce fait, le site garde ses attributs et constitue un refuge pour plusieurs espèces végétales et animales menacées d’extinction. Le lac Tchad est un vaste étendu d’eau douce peu profonde au milieu d'un massif dunaire qui couvre 4 pays, à savoir : le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad.La paléogéographie nous renseigne que le lac Tchad a été en constante évolution en rapport avec les conditions climatiques. La Civilisation ancienne la plus connue est celle des Sao, qui regroupe un ensemble de populations qui seraient venues de la vallée du Nil pour peupler les abords du lac Tchad autour du 5La composante camerounaise du Lac Tchad est composée de valeurs culturelles et naturelles. Aucun lac ne peut présenter un si vaste réseau d’îles sur lesquelles l’homme et la nature cohabitent. En effet, les pratiques actuelles de pêche, de transformation du poisson restent vivaces grâce aux savoirs faire traditionnels qui se perpétuent.Sur le plan naturel, l’environnement du Lac Tchad présente une mosaïque exceptionnelle de formations végétales qui alternent entre les ligneux et les herbacés et parsemés d’oasis et de zones humides d’importance internationale.Ces espaces abritent une grande diversité de faune. Les réalités physiques du terrain limitent son exploitation à des formes artisanales.