Voir tout. Les graffeurs sont désormais appelés artistes muraux car ils se spécialisent dans d’immenses projets. »Est-ce qu’une œuvre de street-art ou un graffiti qui a été officiellement autorisé peut être culturellement crédible ? 30 ans de graffiti « vandal », PARIS CITY Graffiti - contact : comerobk@gmail.com www.comerobk.com

»Le point essentiel à retenir des artistes et des universitaires à ce sujet est qu’il est vital de préserver le graffiti et le street-art comme des formes d’expression crédibles et qui ont de la valeur. On lui a récemment demandé de peindre les courts de tennis pour l’US Open.Recevoir des nouveautés produits et actus dans votre boîte mail. “En ce début du Le 19 juillet, une galerie new-yorkaise inaugure une exposition fondée sur le travail des condamnés de Southwark. » Mais il y a une barrière morale à ne pas franchir. La semaine dernière, la loi anglaise a été appliquée par le tribunal de Southwark : cinq membres du collectif de graffiteurs “La simultanéité de ces deux événements est profondément ironique”, reconnaît l’un des artistes. Même si d’aucuns répondront sans hésiter : pas de nom, pas de graff… »« Comme pour tous les arts socialement engagés, il doit y avoir un but ou une intention, que ce soit la simple expression artistique ou affirmer ses idées politiques, sociales, son humour ou son ironie. D’un côté, il y a ceux, comme l’artiste américaine Elura Emerald – qui participe également à l’exposition qui va s’ouvrir à New York –, qui estiment que “les artistes qui peignent dans la rue ne font que s’exprimer, et ne font de mal à personne”, et qu’ils devaient être “appréciés à leur juste valeur et célébrés”. Sen2 – Il fut l’un des fondateurs de Mad Crew pendant l’âge d’or du graffiti des années 1980. Pour les gangs de graffeurs, le tag est un mode de vie qui respecte certains codes et qui il peut sembler arbitraire à ceux qui ne connaissent pas cette culture. Ou est-ce parce qu’il est illicite qu’il est justement plus intéressant ? Ces immenses fresques sont des pièces extrêmement compliquées et exigent de l’organisation et de l’imagination.

Le mot « graffiti » tire ses origines de la langue italienne. Commençons par rendre à César ce qui appartient à César : du graffiti abstrait sur du roulant, ce n’est pas nouveau. WTF. “En ne les envoyant pas en prison”, assène Bob.

»Concernant l’existence d’une frontière morale, Kulman fait écho à l’opinion de Pearce mais celui-ci insiste sur le fait que la décision finale est celle de l’artiste : « Pour répondre à cette question, il faut déterminer si le graffiti profane ou détruit la propriété publique », dit-il. Tout en restant fidèle aux principes inhérents à la pratique (spontanéité, prise de risque, vitesse d’exécution, impact visuel), Vania glisse progressivement vers une épuration totale des lettres et autres ornements. Extirpons d’abord les graffs involontairement abstraits : graffs toyés ou auto-toyés, trucs pas finis ou semi-buffés… Pour le coup ça donne souvent de jolis pâtés de couleurs !Puis on revient à l’outil traditionnel – dans le graffiti c’est la bombe – et la c’est le déluge de formes et tâches en tout genre…Jusqu’à l’abstraction la plus dénudée, qui se joue souvent des formes et couleurs originales du métro :Évidemment, ces tendances ne plaisent pas à tout le monde chez les « puristes » du graffiti, surtout lorsqu’on touche à la cible de prédilection du noyau dur : le métro.

Les graffitis peuvent être perçus comme une dégradation de la communauté, une pollution visuelle ou une preuve de la rupture sociale. »« Des artistes comme Shep Fairey et Retna repoussent complètement les limites en ne se contentant pas de peindre des murs, mais des immeubles entiers sur plusieurs étages. « De nombreux artistes qui créent des graffitis considèrent que l’espace public est le meilleur endroit pour exposer leur œuvre, en particulier s’ils s’expriment sur des sujets sociaux ou politiques. Connu et reconnu par ses pairs pour ses graffitis dit « vandal », il se révèle artistiquement en obtenant des commandes pour des marques de sports (comme NIKE, ADIDAS, CONVERSE…), pour des sociétés (comme Pernod Ricard, Artoyz…) ou enfin pour des communes ou départements (Plaine communes, chevilly la rue, la MAC de Créteil…). Million Dollar Vandal: Le NYPD serre de nouveau Desa… 24 ans après. Ceux qui créent des graffitis se considèrent comme des artistes qui s’expriment sur une toile publique. « Les gens peuvent considérer que le choix de l’endroit ou de la surface pourrait être irréfléchi ou antisocial mais son existence suggère que quelqu’un avait l’intention de laisser sa marque. Si uniques qu’au final, il n’a plus besoin d’écrire son nom : on sait que c’est lui.DRIPS est un site d’informations à vocation non-commerciale. La brigade anti-tags, anciennement basée à la Gare du Nord de Paris, communique largement dans les médias français depuis l'arrestation des NBK. Bob exécute des graffitis depuis sa période punk, en 1982. Aucun doute pour Pearce : « Il suffit de marcher dans les rues de l’Est de Londres pour voir l’ampleur des projets de graffitis qui ont transformé le quartier en une immense toile et qui ont vraiment contribué à ce que les graffitis soient acceptés. »« Nos vieux wagons hideux de la Combe… autant en faire quelque chose d’artistique. Ce dernier est souvent commissionné par les conseils locaux ou les communautés. « Un graffiti peut tomber dans la catégorie du vandalisme ou de la "dégradation" quand il s’agit d’un tag fortuit sur un vieux mur qui n’a aucune signification » admet-il. Comme le dit Pearce, « Si on y a passé du temps et qu’on s’est donné du mal pour en faire une belle œuvre d’art abstraite ou fascinante, alors c’est une forme d’art. “En ce début du XXI e siècle, Londres est au street art ce que Paris était à l’impressionnisme au début du XX e”, déclare-t-il avec un manque de modestie assumé. « Je pense que plus nous nous habituons à les voir gagner du terrain dans des endroits où il n’y en avait pas, plus elles perdent de leur impact », dit Kulman. Tags à la une : A la une,Hardcore,Train,Mur,Métro. « Les parcs ou les murs dédiés aux graffitis semblent avoir moins d’impact que dans des quartiers délabrés ou négligés où cet art se déploie avec imagination.