Il avait notamment fait vendre à Central Park des originaux signés, sans aucune communication, à des prix très bas. La maison de ventes (Sotheby’s) est devenue actrice de la performance, et l’oeuvre est devenue iconique», relève Arnaud Oliveux.La maison d’enchères avait assuré avoir été pris de court, et l’acquéreur resté anonyme se serait dit «surpris», selon elle.Les connaisseurs sont tous d’accord pour reconnaître que cette autodestruction était «un coup bien monté». On pourrait y voir un symbole, si l’opération d’autodestruction de l’œuvre n’était pas qu’un buzz sur la Toile. Outre les prix, le dernier « coup » de Banksy, digne d’un stratagème d’Arsène Lupin, continue de faire grimper la perplexité.Autodestruction d’une oeuvre de Banksy: quel impact sur le marché de l’art? D’autres se livrent à des provocations: ainsi, Fred Forest a vendu une oeuvre d’art virtuelle que personne ne pouvait voir. Banksy a partagé sur son compte Instagram des images de son «coup», dont une vidéo vue jusqu'ici plus de 3,5 millions de fois. Banksy pourrait avoir été le vendeur et l’acheteur, ou avoir confié l’oeuvre à un de ses amis pour la vendre, spéculent d’autres spécialistes.La broyeuse que Banksy a prétendu dans une vidéo avoir caché dans le cadre du tableau et qui l’a déchiré, aurait dû aussi être découverte, car de telles oeuvres sont soumises à des inspections poussées pour s’assurer qu’elles ne sont pas abîmées, relèvent certains.Et quid de la batterie? Dans toutes les hypothèses, il y avait forcément des complices de Banksy dans la salle pour déclencher la batterie permettant l'autodestruction de "Girl with balloon". Un complice de Banksy est-il venu la recharger quelques jours avant la vente ? Autodestruction d'une oeuvre de Banksy, juste après sa vente... Vendredi 5 octobre, il y avait une vente aux enchères de tableaux chez Sotheby's à Londres. Pour l’expert du Monde Harry Bellet, « il y avait sûrement quelques uns de la bande à Banksy dans la salle ».
« Nous allons être vigilants », annonce à l’AFP avec humour cet expert de l’art urbain, qui n’a pas très envie de se faire à son tour « bankser », comme l’avait résumé la semaine dernière un responsable de Sotheby’s. La grille de lecture est que son art vient de la rue où l’éphémère est le parent naturel du Street Art. https://www.koreus.com/video/banksy-oeuvre-autodestruction.html Cette nouvelle œuvre sera exposée au public dans les locaux de Sotheby's à Londres les 13 et 14 octobre.Les connaisseurs sont tous d'accord pour reconnaître que cette autodestruction était « un coup bien monté ». Autodestruction d’une œuvre de Banksy : l’acheteuse possède «son bout d’histoire de l’art» La maison d’enchères Sotheby’s a annoncé que la vente de l’œuvre avait bien été validée. Maurizio Cattalan a fait se déguiser son galeriste parisien Emmanuel Perrotin en lapin rose, etc.Ce n’est pas non plus la première action rebelle de Banksy. Il a précisé qu'elle avait été renommée « Love is in the Bin » (L'amour est dans la poubelle) après cet événement. Après avoir été vendue aux enchères pour plus d'un million d'euros chez Sotheby's à Londres, « Girl with Balloon », Jeudi soir, la maison d'enchères Sotheby's a annoncé que la vente avait bien été validée et l'œuvre renommée « Love is in the bin » (L'amour est à la poubelle). La surprenante autodestruction d’un tableau de Banksy après avoir été acquise pour plus d’un million d’euros chez Sotheby’s pourrait avoir des répercussions sur le marché de l’art.Au-delà du « coup de pub » en forme d’acte de « rébellion » contre les ventes d’art, l’autodestruction spectaculaire d’une oeuvre de Banksy, juste après avoir été acquise pour plus d’un million d’euros chez Sotheby’s, pourrait avoir des répercussions sur le marché de l’art.Ce n’est pas la première manifestation de révolte d’artistes depuis le mouvement Dada, à l’image de ce que pouvait faire l’artiste britannique Gustav Metzger, inventeur dans les années 60 de « l’art autodestructif ».D’autres se livrent à des provocations: ainsi, Fred Forest a vendu une oeuvre d’art virtuelle que personne ne pouvait voir. Même si de nombreuses zones d’ombres persistent.Pour l’expert du Monde Harry Bellet, «il y avait sûrement quelques-uns de la bande à Banksy dans la salle». « Tout ceci », dit-il, « illustre la profonde illusion où se fourvoient ceux qui conçoivent l’art comme un outil de changement de la société ».Un phénomène irrévérencieux qui ne va pas amener dans son sillon la chute du marché de l’art mais qui y instaure une incertitude durable, estiment plusieurs experts. Quant à l'acheteuse de la toile, elle « a confirmé sa décision d'acquérir la nouvelle œuvre qui a été créée ce soir-là », a annoncé Sotheby's dans un communiqué, en précisant que le prix auquel elle avait été attribuée, 1,042 million de livres (1,185 millions d'euros), était maintenu.Cette « collectionneuse européenne » aurait d'abord été « choquée ».
« Nous allons être vigilants », annonce à l’AFP avec humour cet expert de l’art urbain, qui n’a pas très envie de se faire à son tour « bankser », comme l’avait résumé la semaine dernière un responsable de Sotheby’s. La grille de lecture est que son art vient de la rue où l’éphémère est le parent naturel du Street Art. https://www.koreus.com/video/banksy-oeuvre-autodestruction.html Cette nouvelle œuvre sera exposée au public dans les locaux de Sotheby's à Londres les 13 et 14 octobre.Les connaisseurs sont tous d'accord pour reconnaître que cette autodestruction était « un coup bien monté ». Autodestruction d’une œuvre de Banksy : l’acheteuse possède «son bout d’histoire de l’art» La maison d’enchères Sotheby’s a annoncé que la vente de l’œuvre avait bien été validée. Maurizio Cattalan a fait se déguiser son galeriste parisien Emmanuel Perrotin en lapin rose, etc.Ce n’est pas non plus la première action rebelle de Banksy. Il a précisé qu'elle avait été renommée « Love is in the Bin » (L'amour est dans la poubelle) après cet événement. Après avoir été vendue aux enchères pour plus d'un million d'euros chez Sotheby's à Londres, « Girl with Balloon », Jeudi soir, la maison d'enchères Sotheby's a annoncé que la vente avait bien été validée et l'œuvre renommée « Love is in the bin » (L'amour est à la poubelle). La surprenante autodestruction d’un tableau de Banksy après avoir été acquise pour plus d’un million d’euros chez Sotheby’s pourrait avoir des répercussions sur le marché de l’art.Au-delà du « coup de pub » en forme d’acte de « rébellion » contre les ventes d’art, l’autodestruction spectaculaire d’une oeuvre de Banksy, juste après avoir été acquise pour plus d’un million d’euros chez Sotheby’s, pourrait avoir des répercussions sur le marché de l’art.Ce n’est pas la première manifestation de révolte d’artistes depuis le mouvement Dada, à l’image de ce que pouvait faire l’artiste britannique Gustav Metzger, inventeur dans les années 60 de « l’art autodestructif ».D’autres se livrent à des provocations: ainsi, Fred Forest a vendu une oeuvre d’art virtuelle que personne ne pouvait voir. Même si de nombreuses zones d’ombres persistent.Pour l’expert du Monde Harry Bellet, «il y avait sûrement quelques-uns de la bande à Banksy dans la salle». « Tout ceci », dit-il, « illustre la profonde illusion où se fourvoient ceux qui conçoivent l’art comme un outil de changement de la société ».Un phénomène irrévérencieux qui ne va pas amener dans son sillon la chute du marché de l’art mais qui y instaure une incertitude durable, estiment plusieurs experts. Quant à l'acheteuse de la toile, elle « a confirmé sa décision d'acquérir la nouvelle œuvre qui a été créée ce soir-là », a annoncé Sotheby's dans un communiqué, en précisant que le prix auquel elle avait été attribuée, 1,042 million de livres (1,185 millions d'euros), était maintenu.Cette « collectionneuse européenne » aurait d'abord été « choquée ».