Il se trouve que trois candidats sont véritablement en compétition à Tamani.D’abord Souamaïla Cissé soutenu par l’Urd et ses alliés Pdes et Pids sous la direction de Sékou Diarra dit Bakoroba ou Bako pour les intimes. Dorothea Schulz a bien analysé la technique médiatique des sermons de Haïdara qui privilégie les langues vernaculaires.Pour sa part, il prêche en bamanan kan, sa langue maternelle, qui constitue la langue véhiculaire au Mali et dans une partie de la sous-région à travers ses variantes. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. Par cette position intramondaine, Haïdara assume ici sa propre construction identitaire, y compris lorsque celle-ci est ambiguë.En effet, contrairement aux aristocraties religieuses et aux cheicks des confréries historiques, Haïdara ne revendique pas de baraka héritée, mais une baraka originelle directement transmise par le Prophète, ce dont est censé témoigner son nom-titre de Chérif et le parcours de sa réussite spirituelle.Toute chose que Dieu veut grandir, il fait en sorte que cela soit fait par des femmes et des enfants. Je pense que cette affaire de consigne de vote interpelle d’ailleurs Chérif Ousmane qui doit donner une consigne afin que ces hommes ne parviennent pas à leur fin.Lui Chérif les connait plus que tout le monde et il sait ce qu’ils sont en train de faire aujourd’hui et même ce qu’ils feront demain si on les laisse faire« .Nous estimons que Bani ne se laissera pas faire, car le mercredi dernier, nous avons effectué le déplacement pour en savoir plus dans la famille de Bani à Tamani, son village natal. Enfin, le responsable de la section de Kita a exhorté ses hommes à tenir leur promesse.Quant aux autres partis amis à savoir PDES, PIDS, PARENA et PS qui soutiennent la candidature de M. Cissé, ils indiquent de ne ménager aucun effort dans les 33 communes du cercle dans la concrétisation de leur rêve qui est de porter le candidat à la magistrature suprême au lendemain du 28 Juillet.Dès l’entame de son intervention, le candidat Soumaïla a adressé ses remerciements à la section URD de Kita et à la population toute entière pour l’accueil et le travail abattu. Ceux qui opté pour la consigne de vote ne sont autres que Mahmoud Dicko, qui sera bientôt relevé de son poste par la Communauté musulmane, et le Chérif de Nioro dont la consigne n’a jamais permis de faire élire un Président de la République, ni Moussa qu’il aimait mais qui est plutôt venu par un coup d’Etat et se faisait élire sans adversaire, ni Alpha et ni Att qu’il n’aimait pas mais qui ont été élus à deux reprises.Pour preuve, les Hamallistes sont fortement minoritaires et tous ne peuvent respecter les consignes de vote car il y en a à Nioro même qui sont Adéma, Urd, Parena ou autres et ne laisseront jamais leur candidat pour des considérations qui sont loin d’être religieuses, et qui sont purement politiques.Selon un ressortissant de Nioro, si le fils du Chérif a eu besoin d’engager des millions dans cette affaire de consigne, c’est qu’il est lui-même conscient de l’échec s’ils ne passent pas par l’achat de conscience.Dès lors, dit-il, on sort de la religion et on plonge directement dans les travers que les Maliens ont condamnés en demandant le changement.Et notre interlocuteur de poursuivre :  » Avec cette sale action de corruption, aucun Malien ne doit accepter cette consigne de vote si notre objectif est le véritable changement de comportements et non un changement d’hommes pour mettre ceux qui sont davantage pourris car corrompus et mêlés dans des affaires de drogues.C’est pourquoi les autres leaders musulmans doivent renforcer leur combat contre cette union entre ceux qui se servent de la religion au vu et au su de tout le monde.